“She is to the traditions of Canadian translation what Margaret Atwood is to Canadian fiction,” says Michael Enright, host of CBC’s Sunday Edition, speaking about Sheila Fischman.

“Ms. Fischman once said, ‘I’m just a translator.’ Yes, and the Queen is just an elderly grandmother who lives in England,” Enright adds.

For her part, Sheila, Canada’s premiere literary translator believes that the translator is “necessarily invisible” and that translation provides a bridge between cultures. “Translation matters to a country. It’s the sharing… We need to know each others’ stories.”

Without Sheila, English Canada would have little knowledge about Francophone Canadian fiction. She is the award-winning translator of some 150 contemporary novels, including works by such noted authors as Michel Tremblay, Jacques Poulin, Anne Hébert, Marie-Claire Blais, Roch Carrier, Yves Beauchemin, Kim Thúy, and François Gravel.

Most recently, there’s literary excitement about Sheila’s translation of Jacques Poulin’s brilliant novella, English is Not A Magic Language, which has recently been released. Poulin is best known to English readers for his classic Volkswagen Blues, a finalist for the 2005 edition of Canada Reads.

A National Post review of Wonder, Dominique Fortier’s acclaimed novel, noted that the book “benefits from a limber translation by Sheila Fischman, whose skill and ubiquity have made her English Canada’s dominant lens into Quebec’s literature.”

Sheila’s work is praised for its sensitivity and has received numerous honours, including the Governor General’s Literary Award and two Canada Council Translation Prizes. She was awarded the Molson Prize in the Arts, is a Member of the Order of Canada, and a chevalier de l’Ordre national du Québec.

Born in Moose Jaw, Saskatchewan, she was raised in Ontario. Sheila now lives in Montreal with her husband, translator Don Winkler.

Appearing in 19. Breaking Barriers: The Facts on Translation, and23. The Art of Translation: In Celebration of the Governor General’s Literary Awards/ L’art de la traduction: en célébration des prix littéraires du Gouverneur général


« Elle est aux traditions de la traduction canadienne ce que Margaret Wood représente pour le roman canadien, » dit Michael Enright, l’animateur de l’émission Sunday Edition de Radio-Canada, en parlant de Sheila Fischman.

« Madame Fischman a déjà dit, “Je ne suis qu’une traductrice. ” Oui, et la reine n’est qu’une vieille grand-mère qui habite en Angleterre », ajoute-t-il.

Pour sa part, Sheila, la traductrice littéraire par excellence du Canada, croit que le traducteur est « nécessairement invisible » et que la traduction sert de pont entre les cultures. « La traduction est importante pour un pays. C’est un échange… Nous devons connaître les histoires de l’autre. »

Sans Sheila, le Canada anglais ne saurait que peu de choses sur les œuvres de fiction du Canada francophone. Elle est la traductrice primée de près de 150 romans contemporains y compris les œuvres d’auteurs établis tels que Michel Tremblay, Jacques Poulin, Anne Hébert, Marie-Claire Blais, Roch Carrier, Yves Beauchemin, Kim Thúy et François Gravel.

Dernièrement, Sheila a suscité l’enthousiasme du monde littéraire par le lancement de la traduction de la nouvelle de Jacques Poulin L’anglais n’est pas une langue magique (English is Not a Magic Language). Poulin est surtout connu des lecteurs anglophones à cause de son classique Volkswagen Blues, un finaliste de l’édition 2005 de Canada Reads.

Parlant de la traduction anglaise du roman à succès, Du bon usage des étoiles (Wonder) de Dominique Fortier, la revue du National Post note que le livre « bénéficie de la traduction souple de Sheila Fischman, dont le talent et l’ubiquité en font l’optique dominante du Canada anglais sur la littérature québécoise ».

Le travail de Sheila est reconnu pour sa sensibilité et a reçu plusieurs honneurs y compris le Prix littéraire du Gouverneur général et deux Prix de traduction du Conseil des Arts du Canada. On lui a aussi décerné le Prix Molson pour les arts. Elle a été investie de l’Ordre du Canada et est chevalier de l’Ordre national du Québec.

Née à Moose Jaw en Saskatchewan, elle a grandi en Ontario. Sheila habite maintenant à Montréal avec son mari, le traducteur Don Winkler.

Présentatrice de 19. Briser les barrièrs: les faits au sujet de la traduction et23. The Art of Translation: In Celebration of the Governor General’s Literary Awards/ L’art de la traduction: en célébration des prix littéraires du Gouverneur général


Website: www.thecanadianencyclopedia.ca/en/article/sheila-fischman